Thèse soutenue

Contribution à l'étude de nouveaux concepts de maintien de la paix en Amérique latine
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Auteur / Autrice : Monesty Junior Fanfil
Direction : Charles Zorgbibe
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit international
Date : Soutenance en 2001
Etablissement(s) : Paris 1

Mots clés

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Résumé

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Maintenir la paix et la sécurité internationales s'inscrivent parmi les objectifs prioritaires dans la Charte de l'Organisation des Nations Unies dès son article 1er. Ainsi en 1983, sous l'initiative des Gouvernements de la Colombie, du Mexique, du Panama, et du Venezuela-Appuyés par les 5 pays de l' Amérique Centrale, constituant un groupe d'initiative oeuvrant pour la paix dans l'Isthme. Un plan global de paix a été préparé sous l'auspice du président du Costa Rica, lequel lui a valu le prix Nobel de la paix en 1987. A la fin du conflit Est/Ouest l'ONU a crée l'ONUCA et l'ONUSAL. Deux ans après l'engagement de l'ONU dans la région, après la fin de la guerre froide, les militaires haïtiens ont déposé le président élu. Aux termes de la résolution 940 (1994) la MINUHA, créée par l'ONU, usant de moyens coercitifs, intervient en Haïti. Aujourd'hui encore, ces pays souffrent des conséquences de ces sanctions. Et le facteur de l'immigration représente un nouvel essor, s'ajoutant aux disparités économiques et sociales - le poids de la dette - le développement des trafics illicites de stupéfiants - le réveil des mouvements des Indiens (Chiapas) - l'accroissement des mouvements de terroristes. . . Ne constitent-ils pas de nouveaux facteurs d'instabilité? Pour que l'ONU puisse répondre à ses nouveaux défis à l'aube du 21ème siècle, de nouvelles stratégies entre les pays développés, l'ONU et les institutions internationales doivent être envisagées afin de dégager de nouvelles mesures sécuritaires, en tenant compte du problème des fractures sociales. Que l'ONU puisse utiliser ses compétences, conformément aux dispositions des chapitres VI et VII relatifs aux maintien et d'imposition de la paix ; en disposant au Conseil de sécurité des forces "préorganisées" comme le prévoit l'article 43 de la Charte. Que les Etats coopèrent au bon fonctionnement des tribunaux internationaux et de la Cour pénale internationale.