Thèse de doctorat en Histoire
Sous la direction de Francis Pomponi.
Soutenue en 2001
à Nice .
La famille apparaît comme un élément polarisant de l'identité nobiliaire. Cette problématique prend une résonance particulière dans une province éloignée des centres de pouvoir et composée en majeure partie de nobles récents. Au dix-huitième siècle, l'hérédité prend une place croissante, notamment en raison des règlements de preuves réclamés par la monarchie sur le fondemnt des généalogies. La construction du discours généalogique renvoie ainsi à une rhétorique spécifique de légitimation. D'autre part, les comportements de la noblesse sont régis par une éthique fondée sur l'honneur et la bienséance, deux modes d'être parfois contradictoires. Autour de ces représentations, mais aussi du substrat économique et biologique de la famille, se développent des stratégies de reproduction et d'insertion sociale : culture matérielle spécifique, participation aux institutions du pouvoir, discipline et tensions familiales.
Family and nobility in Eastern Provence from the late seventeenth to the eve of the French Revolution
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