Thèse de doctorat en Gestion
Sous la direction de Jean-Louis Lambert.
Soutenue en 2001
à Nantes .
L'objectif de cette recherche est de faire émerger un nouveau concept en marketing : le besoin de réassurance issu de la dissonance cognitive et applique à la consommation alimentaire une lecture critique des travaux sur les modèles d'attitudes nous a conduit à introduire le rôle des représentations mentales, en amont des attitudes, dans le processus de décision. Nous avons montré l’intérêt de les prendre en compte dans l’étude des comportements alimentaires. Lorsque les représentations d'un produit en mémoire ne sont pas conformes à ce que perçoit un consommateur au moment de l'achat, on parle de dissonance cognitive. Elle se traduit par un inconfort mental. De la naissent une incertitude et un risque perçu quant aux conséquences de la consommation alimentaire qui aboutissent à un besoin,de réassurance des consommateurs. Nous avons identifié le besoin de réassurance à partir de ses indicateurs, nous l'avons distingué des concepts qui s'en rapprochent (risque perçu, aversion pour le risque, anxiété) pour finalement faire émerger une définition et l’intégrer dans un modèle. Une première étude qualitative sur la base d'entretiens à permis d’appréhender empiriquement ce besoin et de préciser le modèle. Puis afin de mesurer ce concept, une échelle de mesure a été développée, mettant à jour sa dimensionnalité. La capacité prédictive de notre outil a été testée et nous avons montre le rôle médiateur de certaines dimensions du besoin de réassurance entre les dimensions prépondérantes du risque perçu en alimentaire et les intentions d'achat
Pas de résumé disponible.