Thèse de doctorat en Sciences et techniques des activités physiques et sportives
Sous la direction de Jacques Larue.
Soutenue en 2001
à Caen .
Les psychologues s'accordent à dire que certains facteurs comme l'âge, le sexe ou les expériences affectent la capacité à l'imagerie mentale. En sport, pour calculer la trajectoire d'un engin ou lire la progression d'un adversaire, le sportif traite constamment des images spatiales. L'objectif de ce travail a été d'observer la relation entre la pratique sportive et l'imagerie spatiale. Pour observer ce phénomène nous avons utilisé une tâche de rotation mentale. Pour chaque étude, les résultats ont montré une supériorité des sportifs sur les non-sportifs. De plus, la différence de performance observée entre les sédentaires des deux sexes n'est pas apparue chez les sportifs. L'étude de la spécificité des pratiques sportives sur les différentes étapes impliquées dans un test de rotation mentale nous a permis de préciser que la capacité à effectuer des transformations imagées semblait être une capacité générale plutôt qu'une capacité spécifique à certains sportifs.
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