Thèse soutenue

Les déterminants des choix stratégiques dans le test d'hypothèses : Inhibition et anhédonie
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Florence Quelen
Direction : Jean-Paul Caverni
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie cognitive
Date : Soutenance en 2001
Etablissement(s) : Aix-Marseille 1
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université d'Aix-Marseille. Pôle psychologie et sciences de l'éducation

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR

L'objectif de la thèse est de déterminer les contraintes individuelles susceptibles de favoriser ou limiter la production de stratégies de confirmation ou d'infirmation dans une tâche de découverte de règles (le problème " 2-4-6 ", Wason, 1960). L'hypothèse qui a guidé ce travail est que l'utilisation de stratégies de confirmation serait le résultat d'un défaut de programmation exécutive de l'inhibition de ce type de stratégie, celle-ci étant utilisée comme une heuristique générale par défaut lorsque peu d'informations sont fournies au sujet. Pour tester cette hypothèse, les sujets ont été différenciés selon le trait de personnalité anhédonique, une forte anhédonie étant liée à la mise en place de mécanismes d'inhibition suite à l'obtention de feed-back négatifs. L'Expérience 1 de cette thèse montre que les sujets fortement anhédoniques utilisent proportionnellement davantage de stratégies d'infirmation que les sujets faiblement anhédoniques après avoir reçu un premier feed-back négatif. L'Expérience 2 visait à tester l'hypothèse selon laquelle l'utilisation de stratégies de confirmation après un feed-back négatif serait liée à une faible capacité des sujets à inhiber plutôt qu'à un défaut de programmation exécutive de l'inhibition. Les résultats montrent que les sujets faiblement anhédoniques ont une interférence plus importante au test de Stroop que les sujets fortement anhédoniques. De plus, pour l'ensemble des sujets et les sujets faiblement anhédoniques, cette interférence est liée négativement à la production de stratégies d'infirmation après la réception d'un premier feed-back négatif (mais pas avant). Les observations de cette thèse suggèrent que la production de stratégies d'infirmation est contrainte par la mise en place de mécanismes d'inhibition et par la capacité des sujets à inhiber.