Thèse de doctorat en Psychologie
Sous la direction de Roland Gori.
Soutenue en 2001
à Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université d'Aix-Marseille. Pôle psychologie et sciences de l'éducation (autre partenaire) .
Notre recherche commence par un "pari pascalien" sur l'existence d'un sujet dans la démence, existence niée dans la plupart des travaux ou tout au moins pas assez explicitée cliniquement. L'analyse des études sur les troubles du langage fait apparaître une négation des possibilités de communication et de relation des déments. Les recherches réduisent les dimensions pragmatiques des actes du langage d'Austin, éliminent le sujet d'énonciation de Benveniste et les propos de Baktine, provoquant une destitution du dément du champ de la parole. Nous proposons une nouvelle analyse du patient dément en soulignant son existence dans la parole. Au travers d'un journal clinique qui cartographie différents modes de prise en charge des déments, nous proposons une méthode de prise en charge de ce type de patient. Nous analysons quelques productions, certes réduites, des déments comme d'authentiques formations de l'inconscient de Freud et de Lacan. Notre propos, articulé autour des approches cliniques de Ferenczi et Winnicott, présente des techniques relationnelles à partir d'un soin maternant et d'un flux compassionnel. Une éthique voit le jour, prise dans le référentiel analytique.
Psychoanalysis put to the test of dementia. The unexpected occurence of speech within the clinical treatment of the demented person
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