Auteur / Autrice : | Mohamed Saïd Ould Ahmedou |
Direction : | Marc Michel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Civilisations et humanités. Mondes africain, arabe et turc |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université d'Aix Marseille. Pôle Humanités, sciences humaines et sociales |
Mots clés
Résumé
Dans son cheminement, dont une partie dans la mouvance coloniale et l'autre dans la souveraineté recouvrée, la Mauritanie connut entre 1930 et 1968 des changements plus ou moins importants, allant dans le sens d'une déstructuration et d'une restructuration de l'édifice traditionnel. Au cœur de ces mutations, tantôt voulues par l'administration, tantôt s'imposant d'elles-mêmes, se trouvent, entre autres, l'impôt, la monnaie, l'école, les recrutements, et, à partir de l'indépendance, le rôle joué par le secteur industriel (Miferma). Le bilan de ces transformations, une décennie après l'indépendance, donne une Mauritanie qui, malgré ses faiblesses structurelles, se veut décidée, non seulement à naître, mais aussi à être. Or, en 1968, et alors qu'elle se croyait déjà sur les rails du développement, elle fait face à de nouvelles contraintes (sociopolitiques, ethniques, climatiques) qui en déçoivent les ambitions et assombrissent l'horizon.