Genèse et contexte de l'introduction de micro-ordinateurs dans les établissem̀ents scolaires marocains : Analyse retrospective du jeu des acteurs,période 1982-1987

par Abdelfettah Benchenna

Thèse de doctorat en Sciences de l'information et de la communication

Sous la direction de Pierre Moeglin.

Soutenue en 2000

à Paris 13 .

mots clés

• Bureau intergouvernemental pour l'informatique
• Informatique -- Étude et enseignement (secondaire) -- Maroc
• Éducation et informatique

Résumé

Comment et pourquoi des micro-ordinateurs ont-ils été introduits dans les établissements scolaires marocains depuis 1982 ? C'est la question à laquelle nous nous proposons de répondre à travers les cinq chapitres qui composent le présent travail. Il ne s'agit pas d'évaluer, a posteriori, une expérience mal connue mais d'analyser restrospectivement le jeu des acteurs concernés par cette innovation. Les deux premiers chapitres sont consacrés aux organisations à l'origine de cette introduction à savoir l'Association Marocaine de Prospective (AMP) et le Bureau Intergouvernemental pour l'Informatique (IBI). Nous avons cherché à contextualiser leur projet, "Promotion des ressources humaines à l'aide des micro-ordinateurs installés dans les écoles", en le confrontant à la situation que vit le système éducatif marocain, du début des années quatre-vingt, d'une part, et l'organisation internationale (IBI) sollicitée pour financer ledit projet, d'autre part. Nous nous sommes interessé à la fois au discours institutionnel accompagnant cette innovation et au contexte dans lequel les porteurs du projet souhaitaient l'inserer. Le troisième et le quatrième chapitres visent à cerner les motivations des différents acteurs interessés de près ou de loin par ce projet et de montrer comment ils ont mis leurs intentions à exécutions. Dans le cinquième chapitre, nous avons essayé de répondre à la question suivante : comment s'est opéré réellement l'introduction des micro-ordinateurs de 1982 à 1987. La fin de cette période est déterminée simultanément par la disparition de l'IBI qui finance le projet et par un changement notable, au niveau marocain, des acteurs intérssés par les micro-ordinateurs destinés aux établissements scolaires.

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