Thèse de doctorat en Sociologie
Sous la direction de Jacqueline Palmade.
Soutenue en 2000
à Paris 9 .
La recherche a pour objet les conséquences, sur le rapport au travail des ouvriers, des changements organisationnels introduits dans l'industrie chimique tant en France qu'au Brésil. Ces changements accordent aux ouvriers une plus grande autonomie au travail. Cela dit, l'autonomie octroyée associe deux termes : l'organisation du travail et la dimension identitaire du rapport au travail, car l'octroi d'une plus grande autonomie aux travailleurs est un changement de nature symbolique au niveau de l'organisation du travail ainsi que du rapport au travail. Néanmoins, ces transformations s'inscrivent intégralement dans le registre de la rationalité économique, et ce malgré un discours dominant qui évoque des fins d'ordre social et/ou subjectif, ce qui fait de l'autonomie octroyée une pseudo-liberté. L'étude propose une typologie du rapport au travail. La comparaison France-Brésil produit des nouvelles questions : le rôle des éléments socio-culturels et le poids de l'internationalisation de l'organisation du travail dans la construction du rapport au travail.
Autonomy as a norm and its impact on workers and work processes : a comparative study of french and brazilian chemical industries
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2003 par Atelier national de Reproduction des Thèses à Lille
L'autonomie comme norme et le rapport au travail : une étude comparative France - Brésil