Thèse de doctorat en ?
Sous la direction de Madeleine Bonnet.
Soutenue en 2000
à Paris 5 .
Le président du jury était Michel Cuer.
Le jury était composé de Madeleine Bonnet, Michel Cuer, Roger Bayer, Marc Lavielle, Fabio La Rocca, Danièle Macé-Prieur, Vincent Richard.
Les rapporteurs étaient Roger Bayer, Marc Lavielle.
Les méthodes d'inversion développées dans le cadre de la sismique marine et terrestre mettent en évidence que certains paramètres élastiques sont mal déterminés à partir des seules données sismiques. L'introduction d'informations a priori dans le processus d'inversion vise à améliorer la détermination de ces paramètres. L'objectif de cette thèse est d'introduire des informations a priori dans l'inversion linéarisée de données sismiques de surface avant sommation. Nous présentons une méthode permettant de prendre en compte des informations a priori (issues de connaissances géologiques, diagraphiques et stratigraphiques de la zone réservoir), par le biais d'un modèle a priori et d'une matrice de covariance décrivant les incertitudes sur ce modèle. La première partie de la thèse est consacrée à l'étude de cette matrice de covariance et de la norme associée à son inverse. Nous avons généralisé les fonctions de covariance exponentielle, de façon à décrire, en chaque point du domaine d'étude, les incertitudes sur les paramètres élastiques du modèle a priori, et leurs corrélations. Apres avoir donné l'expression analytique de l'inverse de la matrice de covariance en 1D, 2D et 3D, nous discrétisons la norme associée par une méthode aux éléments finis. La seconde partie de la thèse est consacrée à des tests sur données synthétiques et réelles. Une étape préliminaire consiste à assurer la cohérence aux puits des données calculées et réelles ; pour cela nous avons développé une méthode de calibrage aux puits des données avant sommation, qui permet d'estimer le signal source. L'impact de différentes informations a priori a été mis en évidence sur des données synthétiques et réelles.
Pas de résumé disponible.