Thèse de doctorat en Littérature comparée
Sous la direction de Jacques Chevrier.
Soutenue en 2000
à Paris 4 .
Le travail répond à l'intitulé suivant : l'écriture et le voyage : approches de l'itinérance. Contribution aux travaux sur la théorie littéraire et le comparatisme. Il se propose d'examiner, sous l'autorité méthodologique de la théorie littéraire, le type de relation qui unirait l'écriture et le voyage, et, plus précisément, l'écriture et l'itinérance. Pourquoi l'écriture est-elle vouée à un cheminement perpétuel ? Pourquoi la modernité littéraire nous enseigne-telle que l'itinérance est le nom propre du verbe écrire ? Qu'allégorise donc cette mouvance qui travaille l'écriture ? Vers quel lieu s'ébranle-t-elle ? Et, quel est le type de savoir que produit cette "œuvre ouverte" ? La dissertation entend répondre à ces interrogations, en examinant dans les champs littéraires français et négro-africain, le traitement scriptural des différentes figures de l'itinérance. De même s'oblige-t-elle à convoquer, dans la formulation de la réponse, un certain nombre d'autres discours tels que : la sémiotique du discours ; l'herméneutique et la philosophie. Entre autres résultats, le travail parvient à établir que l'itinérance constitue un motif majeur de lisibilité du fait littéraire moderne, en pensant l'écriture comme geste inachevable. . .
Travelling and writing, the itinerary approach : a contribution to literary theory and comparatism works
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