Auteur / Autrice : | Sylvie Peyturaux |
Direction : | Jean-François Marquet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 2000 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La réfutation de l'argument ontologique ne résume pas la pensée théologique de Kant. Parallèlement à la démarche critique fondée sur la découverte de l'illusion transcendantale, s'élabore au contraire une doctrine spécifique de Dieu, dont la cohérence peut être aperçue dans les figures de l'idéal. Tenant lieu de l'absolu manquant à la raison, il en devient précisément le symbole, témoignant en cela du désir d'inconnu, dont l'esprit fini semble toujours subir la loi. Le paradoxe veut pourtant que l'idéal favorise justement l'autonomie, présentant la liberté comme le devenir nécessaire, c'est-à-dire prescrit, de l'humanité, qui n'aura accompli son concept qu'en développant en elle les "germes" du divin. Le principe d'une théologie "analogique" - ou "symbolique", où il est question de Dieu comme de l'homme; surtout, de réalisation de soi.