Thèse soutenue

La valeur de la réputation bancaire en information incomplète : aspects théoriques et application au cas portugais

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Auteur / Autrice : Carlos Arriaga Costa
Direction : Anne Lavigne
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 2000
Etablissement(s) : Orléans

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Notre recherche se propose de répondre à la question suivante: quelle est la valeur de la réputation des entreprises auprès des banques et des banques auprès des entreprises, dans un environnement à information incomplète ? Dans une première étape nous tentons de comprendre les objectifs et d'identifier les stratégies des banques et des entreprises. Les relations entre les entreprises et les banques ont évolué au cours des dernières années. La réduction des marges des opérations bancaires a incite les banques à s'adapter à un nouvel environnement. Les valeurs traditionnelles, basées sur des relations stables avec les entreprises, ont en souffert. Ensuite, notre recherche alimente le débat théorique sur cette relation. Les termes du contrat établis entre les banques et les entreprises ne sont pas suffisants pour éviter les problèmes de risque moral et d'anti sélection. L’importance de la réputation provient de l'impossibilité de résoudre ces problèmes dans le contrat même. Finalement, notre recherche analyse empiriquement la question. Un sondage d'opinion auprès des entreprises qui exercent leurs activités au Portugal et un autre auprès des banques ont été effectués. Du côté des banques, nous soulignons les méthodologies d'analyse du risque de crédit et l'importance des indicateurs qualitatifs dans ces méthodologies. Du côté des entreprises, nous mettons en évidence les motifs de choix de la banque principale et les attitudes des entreprises par rapport au comportement de leur banque principale. Les principaux résultats nous montrent que la relation entre les banques et les entreprises est une relation 'multi-bancaire'. La réputation des entreprises auprès des banques n'est pas une condition suffisante pour inciter les banques à réduire la surveillance de l'entreprise, au contraire pour les entreprises la réputation bancaire est cruciale pour renforcer la confiance et elle détermine plus visiblement les attitudes de "fidélité" et les motifs de choix de la banque principale.