Thèse soutenue

L'éternelle question du réel et les présupposés philosophiques de l'épistémologie contemporaine : essai d'introduction à l'ontologie néo-empiriste à travers les textes de Moris Schlick, Hans Reichenbach, et Karl Popper.

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Auteur / Autrice : Mike Moukala Ndoumou
Direction : Michel Malherbe
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance en 2000
Etablissement(s) : Nantes

Résumé

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Ce qui marque depuis toujours la spécificité du courant épistémologique anglo-saxon est l'empirisme, autour duquel s'exprime une certaine conception de la rigueur, un certain style dans L'argumentation de problèmes, un souci constant d'en appeler aux faits comme aux raisonnements. Impossible donc de réduire les philosophies schlichienne, reichenbachienne et popperienne a une philosophie spéculative qu’étudie l’être en tant qu’être, ou un réel immanent. Mais toute ontologie peut aussi être la fille de son temps, par conséquent, elle doit être caractérisée par les types d'objets qu'elle admet et se définit par le mode de conceptualisation qu'elle privilégie et au niveau duquel elle peut opérer. Faire apparaître la dimension fondamentalement philosophique des présupposes de l’épistémologie de Schlick, Reichenbach et Popper c'est se poser une question qui se trouve au cœur de la constitution d'une ontologie : quels types de principes sont nécessaires et suffisants pour rendre compte d'un réel transcendant, relativement à nos expériences individuelles et exprimable au moyen d'énoncés un système symbolique ? il en résulte, selon qu'on passe de Schlick à Popper trois types de principes nécessaires pour rendre compte du réel, vérificationniste, probabiliste, et négativiste. Principes qui sont au fondement de l'attitude réaliste sous-jacente aux philosophies concernées, et qui ont forge les réalismes empirique, probabilitaire et métaphysique de Schlick, Reichenbach et Popper