Thèse soutenue

Origine et différenciation des Elasmotheriina parmi les Rhinocérotidae (Mammalia, Périssodactyla) : analyse cladistique et implications biostratégiques et paléobiogéographiques
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Auteur / Autrice : Pierre-Olivier Antoine
Direction : Pascal Tassy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie
Date : Soutenance en 2000
Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Francis Duranthon, Daniel Goujet, Hervé Le Guyader, Pascal Tassy
Rapporteurs / Rapporteuses : Claude Guérin, Kurt Heissig

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les elasmotheriina (mammalia, perissodactyla, rhinocerotidae) sont replacés dans leur cadre systématique, spatio-temporel et historique. 282 caractères anatomiques (52 crâniens, 10 mandibulaires, 120 dentaires, 100 postcraniens) sont décrits et illustrés. Trois arbres également parcimonieux (1249 pas ; I. C. = 0,30 ; I. R. = 0,58) sont obtenus dans l'analyse cladistique fondée sur les 282 caractères controlés chez 36 taxons terminaux : 4 extra-groupes, 19 elasmotheriina (= groupe interne), 13 rhinocerotidae (= groupe de branchement). L'arbre de consensus strict est de la forme (rhinocerotidae ((rhinocerotinae (rhinocerotini (rhinocerotina, teleoceratina) (elasmotheriinae (diceratherium armatum, elasmotheriini (menoceras arikarense (elasmotheriina))))). Plusieurs analyses de parcimonie fractionnées sont effectuées : des analyses partielles fondées sur une partie des caractères et des analyses restreintes en termes de taxons. Un parallélisme évolutif est mis en évidence entre les elasmotheriina évolués et certains rhinocerotina ; la séquence de branchement des elasmotheriina est confirmée et l'influence de l'échantillonnage taxinomique contrôlée. Une classification provisoire des rhinocerotidae est proposée. La systématique des elasmotheriina est révisée et les diagnoses cladistiques établies. Le cladogramme des elasmotheriinae révisés est confronté aux données stratigraphiques : plusieurs lignées-fantômes sont supposées ; les principaux traits de l'évolution morphologique des elasmotheriina sont récapitulés et leur intérêt biostratigraphique discuté. Les différentes phases de dispersion des elasmotheriinae (Oligocène/Pléistocène supérieur) sont replacées dans leur contexte paléobiogéographique. L'évolution et les fluctuations de distribution géographique des elasmotheriina depuis le Miocène inférieur sont mises en relation avec l'évolution de leur régime alimentaire