Thèse de doctorat en Sciences du langage
Sous la direction de Danièle Dubois.
Soutenue en 2000
à Lyon 2 .
Des recherches récentes caractérisent la maladie d'Alzheimer par un déficit sélectif de catégories. Ces études utilisent la dénomination d'images pour explorer les représentations sémantiques, et notent une difficulté plus prononcée pour dénommer les objets naturels (fruit, légumes) qu'artefactuels (outil, vêtement). Enfin, le langage des patients est décrit en termes d'"anomie". Notre approche théorique inclut les recherches développées par Rosch et al. (1976) et plus récemment par Dubois et al. (1997). Notre première analyse confirme que les représentations des objets naturels manufacturés sont différentes. Cette différence apparaît dans les formes linguistiques (particulièrement les constructions des verbes) utilisées pour parler de ces objets. Ces résultats laissent à penser que les connaissances des objets naturels sont plus objectivées que celles des artefacts. Le déficit sémantique des patients Alzheimer peut donc être lié à une atteinte des connaissances collectives. . . .
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