Thèse de doctorat en Sciences du médicament
Sous la direction de Françoise Lapicque.
Soutenue en 1999
à Nancy 1 .
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), utilisés dans le traitement des rhumatismes inflammatoires et de la douleur, peuvent exister selon deux configurations distinctes appelées énantiomères R et S, possédant des propriétés pharmacologiques différentes : l'énantiomère S serait majoritairement responsable de l'activité anti-inflammatoire in vivo. La forte fixation des AINS chiraux sur la sérum albumine humaine (SAH) (> 95 %), qui peut être stéréosélective, conditionne leur effet pharmacologique, car seule la fraction libre de ligand peut atteindre son principal site d'action, la cavité articulaire. Les AINS chiraux sont fortement métabolisés, souvent de façon énantiosélective, sous forme d'acylglucuronides par les UDP-glucuronosyltransférases (UGT), et également sous forme de métabolites hydroxylés par les cytochromes P450. [. . . ]
Pas de résumé disponible.