Thèse de doctorat en Sciences de l'éducation
Sous la direction de Raymond Bourdoncle.
Soutenue en 1999
à Lille 3 .
Depuis 1990, la création des IUFM et par là-même la transformation de la formation des enseignants du premier degré sont à l'origine d'une redéfinition du métier d'enseignant. Ce processus de transformation de l'activité par l'amélioration de son statut et de sa formation a conduit à une fonction renouvelée allant dans le sens d'une professionnalisation. De cette réforme résulte la coexistence de deux corps : celui des instituteurs et celui des professeurs des écoles. Cette profession à "tête double" nous a paru être à l'origine d'un problème identitaire aigu. Au travers les images et plus précisément les représentations que chacun des groupes construit, nous avons pu mettre en évidence certains points communs mais également certains points de divergence. Ainsi, si l'identité est bien un réseau d'éléments des représentations professionnelles, alors on peut dire que cette identité n'est pas homogène. Notre recherche permet de montrer combien cette nouvelle réforme est à l'origine d'une revalorisation certaine de la profession mais en même temps d'un éclatement du noyau identitaire. De cet état de fait, nous avons pu dégager pour l'enseignement du premier degré, plusieurs modèles d'identité professionnelle
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2000 par Atelier national de reproduction des thèses à Villeneuve d'Ascq
Instituteurs et professeurs d'école aujourd'hui : continuités et discontinuités dans les représentations et les images d'un métier
Cette thèse a donné lieu à une publication en 1999 par Presses universitaires du Septentrion à Villeneuve d'Ascq
Instituteurs et professeurs d'école aujourd'hui : continuités et discontinuités dans les représentations et les images d'un métier