Thèse soutenue

Influence de facteurs abiotiques, la photopériode et l'intensité lumineuse, sur la survie et la croissance de larves, post-larves et juvéniles de perche commune Perca fluviatilis

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Auteur / Autrice : Stéphane Jourdan
Direction : Jean Brun-Bellut
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées
Date : Soutenance en 1999
Etablissement(s) : Vandoeuvre-les-Nancy, INPL

Mots clés

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Résumé

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Cette étude porte sur l'influence de la photopériode et de l'intensité lumineuse lors de l'élevage en circuit fermé (21 - 23°C) de larves, post-larves et juvéniles de perche commune, Perca fluviatilis L. De meilleures performances de survie (57,6 %) et de croissance (23,8 %. J-1) sont observées sous une photophase longue (16h ou 24h) et une forte illumination durant la première alimentation des larves en nauplii d'Artemia sp. Une intensité lumineuse réduite (5 lux) et une photophase longue (16h ou 24h) favorisent la croissance des post-larves (10,4 %. J-1), lors de la période de sevrage avec un aliment composé ; l'éclairement continu limite par ailleurs les comportements agressifs. Au cours des phases juvéniles, l'éclairement continu pénalise la survie. Une photophase longue (l8h ou 24h) favorise la consommation alimentaire et les performances de croissance (1,7 - 1,8 %. J-1) des juvéniles de perche par rapport à une photophase courte (12h), inhibe le développement gonadique, notamment des mâles. Cependant, ni l'efficacité alimentaire (0,7- 0,8), ni les rétentions et pertes en azote (70- 80 %) et phosphore (7 - 9 %) ne sont affectées par la durée de la photopériode. L'alternance nycthémérale synchronise l'activité alimentaire dès juvéniles de perche. L'essentiel de la consommation alimentaire quotidienne est concentrée sur la première demi-heure suivant l'allumage. Par ailleurs, dans la gamme des valeurs testées (1 0 - 400 lux), l'intensité lumineuse n'affecte pas la survie, les performances alimentaires et la croissance des juvéniles de perche. Les rôles respectifs des rythmes alimentaires et des facteurs lumineux sur la croissance et sa variation sont discutés, en relation avec le dimorphisme sexuel de croissance de la perche.