Commerce et navigations à Mayotte et dans le sud-ouest de l'océan indien pendant la période classique, XVe-XVIIIe siècle

par Henri Daniel Liszkowski

Thèse de doctorat en Études africaines

Sous la direction de Pierre Vérin.

Soutenue en 1999

à Paris, INALCO .


  • Résumé

    L'île de Mayotte, dans l'archipel des Comores, témoigne, par son histoire, des grands courants migratoires et commerciaux qui touchèrent le sud-ouest de l'océan indien, dès le VIIIe siècle. Portés par le rythme des moussons, Africains, Persans, Arabes, Indiens et Indonésiens surent développer une civilisation swahili brillante dont les échelles ou cités-états étaient les moteurs économiques, politiques et culturels. Cette civilisation connut son apogée à Mayotte, entre les XIe et XIIIe siècles, sur le site de Bembeni où les fouilles archéologiques du Professeur Allibert ont mis en évidence l'influence austronésienne et la multiplicité des échanges. Ceux-ci étaient assurés par les "Hahoudas" qui, tels Ibn Madjid, pratiquaient la navigation astronomique leur permettant de relier l'Inde à l'Afrique et l'Arabie aux confins du pays de Sofala. Dès le XIe siècle, apparaissent les premiers signes de l'installation de l'Islam ; la nouvelle doctrine gagne d'abord les Beja et Fani, chefs bantous qui se succèdent selon la filiation matrilinéaire. A partir du XVe siècle, les sultans "chiraziens" musulmans s'immiscent dans les ignées dynastiques et prennent rapidement le contrôle des îles. Lorsque les Portugais pénètrent dans le canal de Mozambique, avec leurs caravelles, ils s'emparent des échelles musulmanes mais boudent les îles du sud-ouest dépourvues d'or et d'épices ; seul le commerce des esclaves expliquera leurs passages réguliers dans l'archipel des Comores. Les Lusitaniens élaborent une nouvelle cartographie, complétée rapidement par les Hollandais et les Anglais. L'arrivée de ces nouveaux concurrents entraîne le développement d'un commerce d'escales important qui enrichit de nouveaux ports, tels Mutsamudu ou Mtsamboro, et lance les sultans batailleurs dans une succession de guerres hégémoniques entre Anjouan et ses rivaux. Les chroniques locales et les vestiges des fortifications nous rapportent ces tensions entre les cités, entre les îles et entre les sultans et les populations de l'arrière-pays.


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Cette thèse a donné lieu à une publication en 2000 par Éd. du Baobab à Mamoudzou (Mayotte)

Mayotte et les Comores : escales sur la route des Indes aux XVe et XVIIIe siècles


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La version de soutenance existe sous forme papier

Informations

  • Détails : 1 vol. (372 f.)
  • Notes : Publication non autorisée par le jury
  • Annexes : Bibliogr. f. 305-338

Où se trouve cette thèse\u00a0?

  • Bibliothèque : Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (Paris).
  • Non disponible pour le PEB
  • Cote : TH.244
  • Bibliothèque : Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (Paris).
  • Non disponible pour le PEB
  • Cote : TH.C.244
Voir dans le Sudoc, catalogue collectif des bibliothèques de l'enseignement supérieur et de la recherche.

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Cette thèse a donné lieu à une publication en 2000 par Éd. du Baobab à Mamoudzou (Mayotte)

Informations

  • Sous le titre : Mayotte et les Comores : escales sur la route des Indes aux XVe et XVIIIe siècles
  • Dans la collection : Collection Mémoires
  • Détails : 1 vol. (415 p
  • Notes : La couverture porte en plus : "l'île de Mayotte témoigne, par son histoire, des grands courants migratoires et commerciaux qui touchèrent le sud-ouest de l'océan Indien, dès le VIIIe siècle".
  • ISBN : 978-2-908301-18-22-908301-18-0
  • Annexes : Notes bibliogr. Bibliogr. p. 342-380. Index
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