Auteur / Autrice : | Thierry Chopin |
Direction : | Pierre Rosanvallon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance en 1999 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans la pensée politique classique, le fédéralisme apparaît souvent comme incompatible avec le concept de souveraineté : la division de l’autorité politique entre le gouvernement de l'union et les gouvernements des Etats parait en effet opposée au dogme d'un pouvoir souverain "un et indivisible", présente comme la condition nécessaire d'un ordre politique bien organise. L’étude historique de la controverse autour de la souveraineté, lors de la période de fondation et de ratification de la constitution fédérale américaine, met en évidence la création d'une entité politique ou il n'y a plus de souverain, ni les Etats, ni l'union, ni mémé le peuple (dont le pouvoir constituant exclut toute participation au gouvernement). Cette analyse conduit a une critique du concept classique et unitaire de souveraineté, qui doit donc être abandonne dans le cadre d'une théorie politique libérale et démocratique, ou le fédéralisme et le constitutionnalisme expriment tous deux la nécessaire division du pouvoir.