Thèse soutenue

Estimation des tassements des sols sous séismes

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Eric Vincens
Direction : Bernard Cambou
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie civil
Date : Soutenance en 1999
Etablissement(s) : Ecully, Ecole centrale de Lyon
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de tribologie et dynamique des systèmes (Écully, Rhône ; 1970-)

Résumé

FR  |  
EN

L'étude des tassements des milieux granulaires sous sollicitation sismique, bien que n'ayant pas retenue l'attention de nombreux chercheurs par le passé, apparaît cruciale si l'on veut garantir la bonne tenue de remblais, digues ou terrains sur lesquels reposent certains ouvrages à risques. Ainsi, notre travail a-t-il d'abord consisté en l'étude de mouvements californiens au rocher, certaines caractéristiques ou généralités ont été dégagées permettant d'envisager une modélisation du mouvemenst sismique par un processus aléatoire défini par sa Densité Spectrale de Puissance. En effet, l'utilisation d'enregistrements réels dans toute étude sismique est restreinte à la représentativité de ces derniers. Il est alors parfois préférable de considérer un mouvement rendant compte de la réalité de manière plus globalisante, ce que nous nous sommes proposé de faire. Les paramètres du modèle de Clough-Penzien, représentation analytique de la Densité Spectrale de Puissance ont été trouvés à l'aide des spectres standards NRC puis AFPS. L'autre étape a abouti au choix d'un modèle simple de densification des sols qui met en avant le rôle prépondérant du cumul du déviateur des déformations. En constatant qu'il était posssible d'approcher de manière convenable la valeur des tassements issus d'un calcul élastique linéaire équivalent, nous avons proposé une formulation analytique simple du tassement. Cette formulation a l'avantage d'éviter tout calcul transitoire mais nécessite néanmoins la connaissance du spectre de réponse (Sa) à 10 % ainsi que la durée de la phase forte du mouvement. Notre approche est celle qui est généralement privilégiée dans le cadre d'un avant-projet parasismique. Enfin, elle nous a permis de proposer un nouveau facteur rendant compte du pouvoir endommageant de tout mouvement sismique aboutissant à une possible classification ou comparaison de ces derniers. Classiquement, il est supposé que seul le mouvement sismique permet de rendre compte de l'endommagement d'un système ; nous pensons qu'il est nécessaire de faire intervenir certaines caractéristiques du système pour atteindre ce but.