Thèse de doctorat en Droit
Sous la direction de Charalambos Apostolidis.
Soutenue en 1999
à Dijon , en partenariat avec Université de Bourgogne. UFR de droit et science politique (autre partenaire) .
Le jury était composé de Patrick Charlot, Claude Courvoisier, Gilles Darcy, Gérard Noiriel, Patrice Rolland.
En France, la perception de l'immigré a un impact direct sur les comportements sociaux. L'immigré, d'utile qu'il était à certaines périodes de l'histoire, est en effet devenu la cible des anxiétés sociales. Sa sédentarisation pose au fond la question de l'incorporation de l'immigré à la société française. A cette présence incontestable dans le champ social correspond une absence de l'immigré dans le champ juridique. En effet, l'immigré n'est pas saisi en tant que tel par le droit du fait de l'inexistence d'une catégorie juridique particulière. Aussi se retrouve-t-il dans les deux catégories juridiques établies que sont les étrangers et les nationaux, le partage entre nationaux et étrangers ayant trait à la notion de nation et à la construction de l'Etat-nation. Ceci conduit à envisager d'une part, les voies d'accès à la nationalité française ; et d'autre part, les droits « dérivés » dont est titulaire l'immigré de nationalité étrangère tant en matière d'entrée et séjour en France qu'en matière de regroupement familial.
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2003 par Atelier national de reproduction des thèses à Lille
L'immigré, la société française et le droit