Thèse soutenue

Les pratiques de contrôle de gestion des activités exportatrices dans les moyennes entreprises industrielles bretonnes

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Auteur / Autrice : Lionel Touchais
Direction : Michel Gervais
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Gestion
Date : Soutenance en 1998
Etablissement(s) : Rennes 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le contrôle de gestion, outil par définition formalisé et analytique, peut constituer un moyen efficace de pilotage et de contrôle de l'activité export. La question qui se pose est de savoir si pour maitriser cette exportation, l'entreprise de taille moyenne introduit une certaine rationalité grace au contrôle de gestion. En d'autres termes, dans quelle mesure cet outil s'applique-t-il a l'activité export ? il s'agit d'une part, de repérer et décrire ces pratiques, d'autre part, de tenter de les expliquer. Cela revient a s'interroger sur : - le niveau de développement du controle de gestion dans les moyennes entreprises, ses objectifs et les amenagements a lui apporter afin de le rendre plus efficace dans le domaine spécifique de l'exportation -l'influence des caractéristiques environnementales, et structurelles de l'exportation sur les pratiques de contrôle de gestion export. Cela a donné naissance a plusieurs hypothèses qui ont été testées a l'aide d'une enquête par questionnaires par voie directe aupres des responsables export et des controleurs de gestion de cinquante moyennes entreprises industrielles exportatrices. Par la suite, trois monographies d'entreprises ont été réalisées pour, d'une part, compenser les limites inhérentes a une enquête par questionnaires et, d'autre part adopter une approche évolutive. L'enquête par questionnaires indique un certain développement et une certaine cohérence du contrôle de gestion export, ce qui laisse supposer une certaine rationalité au niveau de la maitrise de l'exportation. Les monographies montrent cependant que ce controle de gestion export - certes nécessaire - reste insuffisant. C'est la raison pour laquelle les entreprises développent des pratiques de gestion complémentaires qui sont moins analytiques, moins objectives, plutot informelles et s'appuyant sur le relationnel.