Modèles d'Univers inhomogènes à Big-Bang retardé
Auteur / Autrice : | Marie-Noëlle Célérier |
Direction : | Jean Schneider |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique théorique |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique en Île-de-France (Paris2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Diu |
Examinateurs / Examinatrices : Jean Schneider, Alain Blanchard, Philippe Tourrenc, Claude Barrabès, Galliano Valent | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Blanchard, Philippe Tourrenc |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le modèle standard d'évolution de l'Univers, dit de Big-Bang chaud, malgré d'indéniables succès, laisse irrésolus un certain nombre de problèmes. L’objet de cette thèse est de proposer une classe de modèles d'Univers inhomogènes qui pallient plusieurs imperfections du modèle standard, tout en conservant ses prédictions les plus robustes. Il est montré, en faisant appel, pour cette étude préliminaire, a des hypothèses très simplificatrices : 1. Que la notion de big-bang inhomogène mérite d'être exploitée. Les conséquences observables d'une singularité initiale inhomogène, de type « retardé », sont étudiées, sous certaines conditions. Le problème de l'horizon est ainsi résolu sans qu'il soit besoin de recourir à l'hypothèse d'une phase d'inflation. Les problèmes de la platitude et de la constante cosmologique disparaissent. Des mécanismes pouvant expliquer l'origine de la formation des structures sont avancés. 2. Que les paramètres du modèle peuvent être ajustés de façon à reproduire les données issues des observations. Un tel ajustement est ainsi réalisé, pour reproduire, avec une bonne approximation, les moments dipolaire et quadrupolaire des anisotropies de température du rayonnement de fond cosmologique. Sont étudiées, par ailleurs, plusieurs classes particulières d'équations d’Einstein pour un fluide parfait relativiste à symétrie sphérique, dont est proposée une forme réduite, à variables séparées.