Thèse soutenue

Encodage spatial et intelligence
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Auteur / Autrice : Romain Martin
Direction : Paul Dickes
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance en 1998
Etablissement(s) : Nancy 2

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La thèse est organisée en deux parties. Une première partie présente la littérature consacrée à l'étude de la cognition spatiale. Cette présentation s'inscrit dans une approche interdisciplinaire (psychologie, neurophysiologie, sciences de l'information, éthologie, philosophie). Il est notamment analysé comment les différences interindividuelles en cognition spatiale sont décrites par ces différentes disciplines. Une attention particulière sera donnée à des différences qualitatives de traitement, c'est-à-dire aux stratégies mises en oeuvre pour réaliser des traitements visuo-spatiaux. On analysera également les différences dans la qualité des représentations construites à partir d'une exploration d'un espace tridimensionnel. Il sera essayé de dresser un cadre interprétatif intégratif des différences constatées sur la base de la théorie neurologiquement plausible de Kosslyn introduisant la distinction entre un subsystème catégoriel et métrique pour l'encodage des relations spatiales. L'hypothèse est émise que l'efficacité de fonctionnement de ces subsystèmes peut constituer un élément explicatif important pour les différences interindividuelles en cognition spatiale. Dans la deuxième partie, on présentera 4 expériences impliquant la mesure de la qualité de l'encodage spatial à l'aide de dispositifs sur support informatique. Un de ces dispositifs est plus spécialement destiné à évaluer la précision de l'encodage spatial et montre la stabilité des différences interindividuelles constatées, ainsi que la relation entre précision d'encodage et performance à des épreuves de type papier-crayon. Il s'avère que cette dernière relation est importante, surtout en ce qui concerne les facteurs spatial et général. Une épreuve d'exploration d'un espace virtuel en 3D permet en plus d'évaluer l'impact de la précision de l'encodage spatial sur l'efficacité de déplacement. Les résultats sont interprétés dans le cadre neurologiquement plausible de la théorie de Kosslyn.