Thèse soutenue

Contribution à la stabilité et à la stabilisation de systèmes à paramètres répartis

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Boumediène Chentouf
Direction : Gauthier Sallet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques appliquées
Date : Soutenance en 1998
Etablissement(s) : Metz

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Ce travail contribue à la stabilité et la stabilisation de systèmes à paramètres distribués. Notre premier résultat est la stabilité exponentielle d'un système composé de deux échangeurs thermiques couplés à contre-courant qui simule le comportement dynamique d'un four d'aluminium. Ce résultat est, en fait, une application d'un théorème que nous avons établi et qui montre la stabilité exponentielle d'une classe de systèmes hyperboliques à coefficients-L[infini]. Ceci généralise les résultats bien connus sur les systèmes à coefficients réguliers. En outre, nous avons traité le problème de la stabilisation frontière d'une variante du modèle SCOLE (poutre+antenne) introduit par les ingénieurs de la NASA. Nous avons considéré le cas ou le terme accélération de l'antenne est négligé alors que dans l'autre cas on néglige son moment d'inertie. Nous avons prouvé, dans les deux cas, la stabilisation uniforme du système par des contrôles simples et usuels. Nous avons aussi présenté une étude spectrale théorique illustrée par des simulations numériques. Par ailleurs, nous nous sommes intéressés au problème de la stabilisation par feedback frontière non linéaire d'un bras flexible en torsion de raideur variable. Nous avons établi la stabilisation forte de l'énergie du système par une loi de commande non linéaire dépendant seulement de la vitesse aux bords ainsi que des estimations du taux de décroissance exponentielle et rationnelle de l'énergie. Enfin, une étude est consacrée à la stabilisation d'un objet rigide + structure flexible en rotation (sans dissipation) modélisant certains systèmes de l'aérospatiale. Après avoir proposé des contrôles non linéaires, nous avons montré que le système en boucle fermée est exponentiellement stable. Ce résultat, qui est une extension du cas linéaire traité dans la littérature, n'est pas dépourvu d'intérêt pratique car notre classe de contrôles évite les phénomènes de saturation des actuateurs.