Thèse de doctorat en Études néerlandaises
Sous la direction de René Foqué et de Gilbert Van De Louw.
Soutenue en 1998
à Lille 3 .
Le propos de cette thèse est d'étudier les problèmes de traduction provoqués par l'entrée en vigueur du nouveau droit néerlandais des biens et des obligations. Divisée en quatre chapitres, la thèse commence par définir les concepts de travail tels que droit, langue, relations droit-langue, linguistique juridique, lexicologie, analyse du discours, interprétation et traductologie. Suit une présentation critique des concepts de la traduction importants pour le sujet qui débouche sur la formulation de postulats dont le plus important est que la traduction est un acte qui tient à la fois de l'acte de parole et de l'acte juridique. Dans le deuxième chapitre est abordée la vie de l'ancien Code civil néerlandais de 1838, les grands arrêts qui ont modifié ou précisé la signification de certains concepts-clés tels la bonne foi, la propriété, le délit civil. Ensuite il est question de E. M. Meijers, le père du nouveau code. Ses idées, sa philosophie, sa conception du droit et de la langue sont exposés à l'aide de deux de ses ouvrages, sa thèse et sa théorie générale du droit civil. La présentation du nouveau droit néerlandais des biens et des obligations dans une perspective de traduction constitue le chapitre III. Dans le quatrième chapitre qui commence par la critique de la traduction de Mackaay, les postulats sont mis à l'épreuve de la pratique par la traduction d'un acte notarié de vente d'une maison d'habitation. . Les annexes comportent entre autres des listes de remarques, des index alphabétiques bilingues, la traduction de six arrêts importants et celle d'un article de Molengraaff, une bibliographie
Translation of juridical Dutch texts and cultural transfer
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2013 par [CCSD] à Villeurbanne
Traduction de textes juridiques néerlandais et transfert culturel