Thèse soutenue

Evidences immunologiques et génétiques en faveur d'un rôle de l'IFN-y et de son récepteur dans le développement de la fibrose de Symmers : Approche vaccinale du contrôle des niveaux d'infection

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Auteur / Autrice : Sandrine Henri
Direction : Alain Dessein
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Immunologie
Date : Soutenance en 1998
Etablissement(s) : Aix-Marseille 2

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les facteurs responsables du developpementsdes fibroses hépatiques graves, qui sont à l'origine du décès de 5 à 10% des sujets infectés par schistosoma Mansoni, ne sont pas identidiés. L'objectif de notre travail a été d'évaluer, dans une région endémique (Cambo Taweela, Soudan), si cette maladie était associée à une altération de la production de certaines cytokines, qui régulent les mécanismes de fibrogénèse/fibrolyse. Les résultats indiquent que les fibroses graves sont associées à une réduction marquée de la production d'IFN-R, dont les propriétés anti-fibrogéniques ont été bien établies. Ce résultat ainsi que la démonstration par notre laboratoire que les fibroses graves sont controlées par un gêne majeur, nous ont amenés à évaluer si des polymorphismes dna sles gênes de l'IFN-γ et de son récepteur pouvaiebt avoir un rôle déterminant dans la progression de la fibrose hépatique. Nous avons identifié 6 polymorphismes dans le gène de l'IFN-γ et un dans le gêne IFN-γR1. L'un de ces polymorphismes, IFN-γR1 - 170 T→ C est associé à une diminution de la production d'IFN-γ. Ces résultats indiquent que le développement des fibroses graces est très probablement contrôlé par l'IFN-γ ou dans la chaine α de son récepteur, pourraient en modifiant ces taux accélèrer la progression de la maladie. Par ailleurs, l'étude, par notre laboratoire, de la réponse immune des sujets brésiliens infectés par S; mansonu a identifié deux antigènes du parasite, Sm37 et Sm10 dont les propriétés immunologiques indiquent qu'ils sont des candidats potentiels pour une approche vaccinale. Nous avons montré que l'antigène rSm 10 injecté à des souris en présence d'adjuvant de Freund ainsi que l'épitope B majeur de Sm37 couplé à l'ovalbumine ou associé à l'épitope T de Sm10 (sous forme MAP) injectés à des souris en présence de l'adjuvant de Freund ou d'alun-GM-CSF protègent partiellement l'animal contre une infection avec des cercaires. La formulation MAP/alun/GM-CSF a undouble intérêt : elle est utilisable chez l'homme, la présence d'antigène B et T issus du parasite pourrat permettre un rapel efficace lors d'une infection.