Thèse de doctorat en Terre, océan, espace
Sous la direction de Guy Mathez.
Soutenue en 1997
à Paris 11 .
La premiere partie de cette these est une etude des problemes d'analyse et de mesure des effets de lentille gravitationnelles provoques par les structures a grande echelle de l'univers. Un chapitre theorique traite des proprietes statistiques de la convergence k, qui est une des caracteristiques mesurables des effets de lentille gravitationnelles. L'apparition de structures non-lineaires a grande echelle induit une valeur non nulle de l'asymetrie de la fonction de distribution de k. Il est montre que la mesure de cette asymetrie permet, d'une part de contraindre la densite moyenne de l'univers, independament de la forme et de la normalisation du spectre des fluctuations de masse, et d'autre part de reconstruire le spectre de masse projete, sans faire d'hypotheses particulieres sur les proprietes physiques et dynamiques de la matiere. Dans un deuxieme chapitre, analyse des donnees, il est montre l'insuffisance des methodes standard utilisees pour mesurer les effets de lentille gravitationnelles. Une methode alternative est developpee, basee sur la fonction d'auto-correlation pixel-pixel de l'image, qui n'introduit pas de biais et donne une mesure unique, independament de tout parametre de detection des galaxies. De maniere completement independante, la deuxieme partie de cette these porte sur l'ellaboration d'un nouveau test cosmologique, qui est une amelioration du test v sur vmax standard : en decoupant un echantillon en intervalles de magnitude absolue, on peut montrer que le choix d'une hypothese d'evolution permet de rejeter certaines cosmologies. Les resultats de ce test sur des echantillons de quasars simules et reels sont presentes.
Large scale matter distribution analysis using the gravitational lensing effects and the quasars
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