Thèse soutenue

Recherche sur la syntaxe et la semantique du conditionnel en francais moderne

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Auteur / Autrice : Lotfi Abouda
Direction : Hélène Huot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Linguistique
Date : Soutenance en 1997
Etablissement(s) : Paris 7

Résumé

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Apres l'introduction des differentes analyses syntaxiques (chapitre i), la premiere question posee est celle du statut categoriel du conditionnel (cond) mode ou temps pour y repondre, il faut d'abord definir les deux categories grammaticales concernees. Aussi avons-nous entrepris (chapitre ii) une reflexion generale sur la categorie modale. Une fois les differentes difficultes des analyses occurrentes epinglees, on a entrepris la recherche de nouveaux criteres definitoires pour les modes verbaux. Ceux-ci ne peuvent etre localises qu'en syntaxe. Or l'observation des structures syntaxiques des differents modes permet de conclure a leur visibilite syntaxique. Cette hypothese prend pleinement son trait operationnel dans le chapitre iii, ou l'examen des formes temporelles (ft) de l'indicatif permet de conclure a leur invisibilite syntaxique. Dans le chapitre iv, ou l'on traite du statut categoriel du cond, la visibilite syntaxique des modes vs temps permet de soutenir les arguments classiques (diachroniques, morphologiques, analogiques) avances pour montrer la nature temporelle du cond. Desormais, il reste deux questions essentielles concernant le cond : (i) son integration dans le systeme de l'indicatif (ii) ses emplois. La premiere question necessite une reflexion generale sur les categories du temps et de l'aspect. Elle est posee des le chapitre iii et poursuivie dans le chapitre vi. On en conclut a l'existence en francais de deux groupes de ft, appeles monochroniques et polychroniques, dont le second contient outre le cond l'imparfait et le plus-que-parfait. La question de emplois est posee dans les chapitres v et vi. On en conclut a un traitement unitaire ou tous les emplois sont expliques grace a un signifie unique: le cond exprime une valeur prospective a partir d'un espace enonciatif distinct, par definition, de celui du locuteur.