Thèse soutenue

Etudes sur la protection et détection des erreurs, contribution au modèle écologique de sécurité
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Auteur / Autrice : Liên Wioland
Direction : Jean-Claude Sperandio
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance en 1997
Etablissement(s) : Paris 5
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Jean-Claude Sperandio, Janine Rogalski, Jean-Michel Hoc, René Amalberti
Rapporteurs / Rapporteuses : Janine Rogalski, Jean-Michel Hoc

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La notion de sécurité écologique repose sur l'idée d'un contrôle du risque qui se ferait par une recherche permanente de l'équilibre entre différentes dimensions (compromis). Les dimensions les plus sensibles de ce compromis sont le niveau de performance vise, la conscience du domaine de performance possible et la gestion des erreurs. Nous nous sommes intéressés plus particulièrement à cette dernière dimension, composée des mécanismes de détection et de récupération des erreurs et des mécanismes de protection contre les erreurs. La thèse avait deux objectifs. Le premier était d'améliorer les connaissances sur ces dimensions et sur les mécanismes qui en régulent l'équilibre. Dans ce but, une première étude, longitudinale, a été conduite sur micro-onde. Elle a mis en évidence l'existence de plusieurs compromis cognitifs et de contrôle de gestion des erreurs. Nous nous sommes alors intéressés aux possibilités d'aide à la sécurité écologique. Dans le cadre de ce deuxième objectif, nous avons d'abord évalué l'efficacité d'un système + d'aide humaine ; externe a la situation, se manifestant sous forme de détection d'erreurs. Nous avons mis en évidence à la fois son efficacité réduite du point de vue de la quantité de détection et de son efficacité du point de vue du type d'erreurs détectées. Enfin, une dernière étude s'est orientée vers l'amélioration de l'efficacité des composants. Nous avons choisi comme voie d'approche une formation pédagogique à la détection et récupération des erreurs. Si les études sur ce domaine restent à développer, les premiers résultats sont néanmoins encourageants : il semblerait possible d'intervenir sur les capacités de gestion de l'erreur par l'enseignement. Alors que l'opérateur humain est souvent considéré comme facteur limitant du point de vue de la sécurité, il apparait ici, au contraire, comme participant activement à la sécurité globale du système. Il montre des compétences naturelles et efficaces à gérer ses propres défaillances, compétences dont l'efficacité, par ailleurs, peut-être améliorée.