Les associations villageoises soninke en France (AVSF) : (leur rôle dans la dynamique associative africaine en France et le développement des villages d'origine)

par Yaya Sy

Thèse de doctorat en Sociologie

Sous la direction de Claude Rivière.

Soutenue en 1997

à Paris 5 .


  • Résumé

    Les terroirs Soninke de lu vallée du fleuve Sénégal sont déjà, bien avant la décolonisation, soumis aux contraintes liées a l'enclavement, a la pression démographique, a la désertification, et a l'inefficacité des techniques traditionnelles de production. Depuis l'indépendance, nous avons assisté, en plus de ces difficultés, à la fin du navetanat, au manque de projets étatiques cohérents de développement régional, mais surtout à la crise et aux transformations structurelles de l'économie mondiale. Alors, les soninkés se tourneront massivement vers la France dès la fin des années cinquante, et créeront la "caisse ethnique" fondée sur le modèle de l'organisation villageoise, qui aura pour rôle d'assurer la cohésion communautaire : rapatriement des malades mentaux, enterrement des morts, garantie des lits et des repas collectifs. Mais à partir de 1966-1968 cette caisse ethnique" cèdera le pas à la "caisse villageoise" que nous nommons association villageoise soninké en France (AVSF), car en plus des prérogatives de la précédente structure, elle entreprendra le plus souvent, dès sa création, la construction de la grande mosquée du village. Elle impulsera ensuite la réalisation de projets sociaux, puis économiques de développement villageois : pharmacies, maternités, dispensaires, postes, puits, forages, borne-fontaine, marches, achats de pirogues, périmètres irrigues, coopératives d'achat, G. I. E. (groupement d'intérêt économique), etc. En 1974, la France fermera ses frontières mettant ainsi un frein à l'immigration alternative pratiquée jusque-là par les soninkés. Elle instaurera la carte de séjour en 1975, et en 1976, promulguera la loi sur le regroupement familial qui enracinera les africains dans la durée. Confrontes des lors, non seulement au développement de leurs villages, entrepris il est vrai, un peu en vrac, mais aussi à l'intégration de la communauté soninké, qui comprend désormais des enfants nés en France, nous nous sommes pose la question de l'adéquation de ces AVSF a cette double et lourde tache, compte tenu des principes traditionnels qui les fondent, d'où notre problématique : l'AVSF est-elle la forme d'organisation la plus efficace pour assurer à la fois la participation des soninkés au développement de leurs villages d'origine et leur intégration dans la société française ? Afin de répondre a cette question, nous sommes allés observer de plus près.


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