Thèse de doctorat en SCIENCES APPLIQUEES
Sous la direction de Philippe Ballion.
Soutenue en 1997
à Paris, ENST .
Les principales limites des systèmes de transmission de solitons sont celles liées au rapport signal a bruit, a l'interaction entre les impulsions et à leur gigue. Ces trois facteurs ont été étudies dans cette thèse à partir de la théorie des perturbations. Premièrement, l'origine de ces limites est expliquée : elles font certes partie du comportement intrinsèque des solitons mais leur sévérité dépend de la quantité de continuum présent dans le système. Ce continuum, sorte d'onde parasite engendrée par les imperfections du système de transmission et qui gêne la propagation des impulsions, est lui-même étudie dans ce document. Une explication des mécanismes de son apparition est proposée. Deuxièmement, ces limites sont évaluées dans le cas des systèmes terrestres monocanaux de transmission de solitons, permettant d'isoler, pour chacun d'eux, les causes limitant leur performance. Des outils analytiques simples sont proposés et leur exactitude est testée en comparant leur résultat avec ceux de systèmes réels. Un débit de 40 gbit/s devrait pouvoir être transmis sur un millier de kilomètres, sans contrôle en ligne des impulsions, mais à condition d'égaliser la dispersion chromatique le long de la ligne de transmission. Troisièmement, des moyens pour dépasser ces limites ou tout au moins de se rapprocher des limites idéales (c'est à dire de s'affranchir de la présence du continuum) sont proposés. Ces résultats, et notamment ceux qui concernent les variations de dispersion chromatique le long de la ligne de transmission, découlent tous de l'étude de la minimisation du continuum.
Contribution to the study of mono-channel terrestrial soliton transmission system limits
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