Thèse soutenue

Mise au point de méthodes de régénération et transformation par biolistique chez Digitaria sanguinalis (L. ) Scop

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Auteur / Autrice : Bui van Le
Direction : Kiem Tran Thanh Van
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie cellulaire
Date : Soutenance en 1997
Etablissement(s) : Brest

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’objectif de cette étude consiste à mettre au point, d'une part, les méthodes de couches cellulaires minces transversales (CCMt) pour l'induction in vitro des embryons somatiques et la régénération des plantes ; d'autre part, une méthode d'insertion génique par biolistique chez une plante de type C4 photosynthétique de Digitaria sanguinalis (L. ) Scop. Dans la première partie sont présentes les effets des différents sucres et auxines ainsi que ceux de différentes conditions d'éclairement sur l'embryogenèse somatique directe des CCMt. La conversion des embryons somatiques en plantes necessite un transfert des ccmt embryogenes sur un milieu de regeneration. Une méthode prometteuse est présentée dans ce travail. Elle permet d'obtenir directement et rapidement, sur des CCMt, des structures pseudo-embryo/caulinaires (SPEC) avec une grande fréquence. Ces structures évoluent en plantes au bout de 3 semaines. Cette méthode de régénération rapide et en une seule étape, présente un grand avantage dans la transformation génétique. Les plantes régénérées avec transfert ou en une seule étape, se développent et fructifient normalement. La deuxième partie relate la mise au point des techniques de transformation par biolistique des CCMt en utilisant différentes constructions d'ADN, notamment le promoteur 35S du virus de la mosaïque du chou-fleur (CaMV 35S), le promoteur alcool déshydrogénase du mais (Adh) suivi du premier intron (Adh1), le promoteur phosphoénolpyruvate carboxylase du sorgho (PEPC) ; les gènes de résistance soit a la kanamycine (gène NPT II), soit au glufosinate (gène BAR) sont utilisés comme marqueurs de sélection et le gène de la β-glucuronidase (GUS) comme marqueur de visualisation. Des plantes résistantes au glufosinate et au basta ont été sélectionnées (Fo). Des graines issues de Fo ont été testées pour leur résistance au même agent de sélection : 5 % de plantes résistantes a 3 mg/l de glufosinate ont été obtenues, alors que 100 % des plantes témoins meurent. Des analyses moléculaires (par Southern) des plantes résistantes supposées transgéniques sont en cours. Ce travail ouvre la voie a l'étude de la régulation in planta de l'expression des gènes phosphoenolpyruvate carboxylase (PEPC) dans les plantes C4 (Digitaria, Amaranthus).