Thèse de doctorat en Sciences des aliments
Sous la direction de Pierrette Cassand.
Soutenue en 1997
à Bordeaux 1 .
Les effets chimioprotecteurs des vitamines liposolubles a ou e et/ou d'un amidon resistant ont ete explore in vivo chez le rat et in vitro sur des bacteries salmonella typhimurium et sur cellules tumorales coliques de rats. Chez des rats traites par le cancerogene colique 1,2-dimethylhydrazine (dmh), l'effet de la consommation et du protocole d'attribution de regimes supplementes en amidon resistant, en vitamine a, en vitamine e ou en amidon resistant associe a l'une ou l'autre des vitamines, sur l'induction de lesions preneoplasiques coliques a ete etudie. Par comparaison a un regime temoin, la vitamine a et les amidons resistants ont reduit le nombre de cryptes aberrantes coliques en agissant respectivement sur les etapes d'initiation et de promotion. Dans les conditions du test de ames, les vitamines a et e, les amidons resistants et le butyrate (produit de la fermentation bacterienne) ont des activites antimutagenes vis-a-vis de differents genotoxiques dont le methylazoxymethanol, metabolite actif de la dmh. Un traitement de cellules tumorales coliques de rats par la vitamine a (ou par le butyrate) provoque une inhibition de proliferation, une induction de differenciation et une augmentation de la mort par apoptose. L'effet chimioprotecteur de la vitamine a sur l'initiation de la cancerogenese colique serait liee a une protection des cellules epitheliales coliques contre l'attaque du methylazoxymethanol. L'effet des amidons resistants sur l'etape de promotion serait une consequence de l'augmentation de la production de butyrate au niveau colique, capable de reduire la proliferation cellulaire
Effects of resistant starch and the fat soluble vitamins A and E on the chemoinduced colon carcinogenesis : in vivo and in vitro studies
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