Thèse soutenue

Fondements du droit anglais des biens

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Auteur / Autrice : Marie-France Papandréou
Direction : Claude Witz
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit privé
Date : Soutenance en 1996
Etablissement(s) : Université Robert Schuman (Strasbourg) (1971-2008)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le droit anglais des biens est traditionnellement divisé en biens-fonds et biens mobiliers. Si cette summa divisio se justifie, le régime juridique des deux types de biens étant fort différent, elle ne joue un rôle que si immeubles et meubles sont envisagés ut singuli. Aux biens ainsi considérés sont appliquées les notions de possession, de propriété et de ses divers démembrements ainsi que de sûretés. En revanche, lorsque meubles et immeubles sont des éléments changeants d'une universalité, ils se voient appliquer les mêmes règles relatives à la gestion et à la jouissance de l'ensemble, ces règles étant celles du trust. En outre, pour des raisons qui tiennent à la manière dont il s'est développe, le droit anglais étudie les situations juridiques d'un point de vue objectif et n'a pas recours aux catégories afin de classer les droits de manière rationnelle. Des lors, il ne connaît guère la notion de droit subjectif compris comme une prérogative de la personne et, par conséquent, la distinction entre le droit réel et le droit de créance. On peut ainsi se demander si la construction imaginée par Ginossar dans son ouvrage "droit réel, propriété et créance" ne reflète pas fidèlement le droit anglais : les avoirs d'une personne comportent des choses corporelles et incorporelles, celles-ci étant composer de droits relatifs, réels ou personnels.