Thèse de doctorat en Littérature française
Sous la direction de Christiane Moatti.
Soutenue en 1996
à Paris 3 .
Toute l'oeuvre de georges bataille est hantee par la presence de l'art, et particulierement de la peinture et des arts plastiques, lies aux obsessions de l'erotisme, de la mort, du sacrifice, du sacre, de la souverainete. Des articles de documents (1929-1930) aux larmes d'eros (1961), bataille donne une lecture desublimee de l'art et de la culture, ouvrant des perspectives anthropologiques, confrontant l'esthetique et le reel, l'histoire de l'art et l'experience. Dans cette vision totalisante, l'art apparait comme l'incarnation et le jeu du "non-savoir" : cette "part de l'art" devoile avant tout l'intensite du desir et de la cruaute sous les habillements de la forme et di discours ; elle ouvre l'oeil et echappe, comme l'erotisme, aux limites du monde profane, a la maitrise du sens et du savoir.
Georges Bataille, the part of art or the painting of un-knowledge
Georges bataille's entire works are haunted by the presence of art and especially by painting and plastic arts, which are linked to obsessions of eroticism, death, sacrifice, sacrifice, sacred, sovereignty. From articles of documents (1929-1930) to larmes d'eros (1961), bataille gives an unsublimate reading of art and culture, opening out anthropological views, confronting aesthetics and reality, history of art and experience, in this global vision, art seems to be the incarnation and the play of the "un-knowledge" : above all, this "part of art" reveals the intensity of desire and cruelty under cover of form and discourse ; it opens one's eyes and escapes, as eroticism, to profane's world limits, to the control of meaning and knowledge.