Thèse de doctorat en Philosophie
Sous la direction de Jean Lancri.
Soutenue en 1996
à Paris 1 .
La première partie tente de mettre des mots sur une pratique picturale fondée sur le ressenti, l'émotion. C'est une conception de l'œuvre élaborée dans la spontanéité du vécu. Des correspondances des analogies entre les sensations et les éléments présocratiques de l'origine semblent pouvoir s'établir avec ma pratique picturale. A la description des sensations multiples ressenties succèdera une réflexion sur les conditions d'apparition de la peinture. Même si elle semble absente dans un premier temps, l'œuvre n'est pas dénuée de signification. Elle ressorti à l'épistème, elle plonge ses racines dans un milieu. L'histoire personnelle croise l'histoire collective. Cependant le mystère demeure. Le dévoilement est partiel. Par le travail pictural et la possibilité de re-commencer son tableau, de lutter contre le temps, l'artiste n'exprime-t-il pas sa liberté ? Sensation et signification s'entrecroisent.
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