Jardins oasiens : dispositifs plastiques croisées
par Mohamed Rachdi
Thèse de doctorat en Art et archéologie
Sous la direction de Jean Lancri.
Soutenue en 1996
à Paris 1 .
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Résumé
Cherchant à construire des dispositifs plastiques ou se tissent souvenirs personnels d'un paysage naturel concrètement vécu - son oasis natale - et le réseau des divers éléments culturels qui le nourrissent, l'auteur en arrive à produire, au-delà de la délimitation catégorielle classique (peinture, sculpture, dessin,. . . ), des œuvres hybrides à la croisée d'une multitude de genres, de styles et de techniques. Il en arrive à constituer des espaces plastiques composites par brassage combinatoire de ses propres œuvres et de celles empruntées, par différents procédés de reproduction, aux autres artistes, des anciens égyptiens aux contemporains. Espaces de montagnes et de bricolage, de juxtapositions anachroniques de signes et d'images, de rappels et de reprises, de correspondances et de ruptures, espaces ou le spectateur est constamment invite, parfois à se rencontrer, parfois à se perdre, ces dispositifs plastiques ne sont au fond qu'autant de morceaux d'un autoportrait à jamais inachevable. Ils sont, dans leur complexité labyrinthique, des lieux ou l'auteur tente de poursuivre la dynamique de ses désirs, le mirage de sa propre mémoire et de ses chevauchements imaginaires. Ils sont, dans leur profusion référentielle, leur éparpillement et fragmentation, des parcelles de jardins où il se cherche à travers la multiplicité de ses repères identitaires et leurs fluctuations, la diversité des altérités qui le traversent et leurs ramifications.
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