Auteur / Autrice : | Dominica Lizarazu |
Direction : | Pierre Steinmetz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et génie des matériaux |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Nancy 1 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université Henri Poincaré Nancy 1. Faculté des sciences et techniques |
Résumé
Une connaissance détaillée des phénomènes d'interface entre le verre en fusion et les matériaux métalliques est de première importance dans les domaines industriels de la réalisation de joints d'étanchéité verre/métal, de l'émaillage, de la mise en forme ou de la fusion électrique du verre. Peu d'études ont été consacrées à ce sujet et on ne dispose pas, à l'heure actuelle, d'une plate-forme de connaissances générales et de données expérimentales permettant d'interpréter les phénomènes d'interaction entre le verre et les métaux dans leur globalité. Nous avons voulu évaluer la résistance à la corrosion dans le verre fondu d'alliages nickel-chrome et d'alliages O. D. S. (Oxide Dispersion strengthened) nickel-chrome, contenant de l'yttrine, élément actif bien connu qui ralentit les cinétiques d'oxydation à haute température, comparativement à celle d'alliages binaires nickel-chrome. Dans un premier temps, le comportement des alliages O. D. S. En oxydation à l'air entre 1100 et 1300°C a été caractérisé, du point de vue cinétique et morphologique. Par la suite, l'interaction entre les métaux et le verre fondu étant de nature électrochimique, nous avons choisi d'utiliser expérimentalement les méthodes électrochimiques d'étude de la corrosion. Les propriétés électrochimiques d'un verre sodo-calcique modèle ont été étudiées avant d'aborder les études de corrosion. Les matériaux étudiés sont des métaux purs comme le fer, le nickel et le chrome, des alliages binaires nickel-chrome et les alliages O. D. S. Nickel-chrome précédemment caractérisés en oxydation. Ce travail a permis de dégager les principes généraux de la corrosion du fer, du nickel, du chrome et des alliages nickel-chrome par le verre fondu et constitue une première étape dans la compréhension fondamentale des mécanismes de corrosion des matériaux métalliques par le verre.