Thèse de doctorat en Sciences du bois
Sous la direction de Jean-Michel Leban.
Soutenue en 1996
à Nancy 1 , en partenariat avec Université Henri Poincaré Nancy 1. Faculté des sciences et techniques (autre partenaire) .
Des scénarios sylvicoles en épicea commun (picea abies karst) à croissance lente et rapide ont été comparés en terme de production en volume, en rendement de sciages et en classement par le moyen de modèles de croissance et simulation. Le scénario à croissance lente produit davantage en volume qui est aussi mieux classé que celui à croissance rapide. L'augmentation de la vitesse de croissance provoque la diminution de la densité du bois, ce qui a un impact sur ses propriétés mécaniques et, par conséquent, sur le dimensionnement des structures. Un exemple de calcul d'une toiture (fermettes et poutres) montre qu'une augmentation de volume de bois de plus de 20% est nécessaire si l'on passe d'une densité de 0,45 a 0,32. La prise en compte de la raideur des assemblages dans le dimensionnement d'une fermette individuelle montre que l'utilisation d'une liaison à faible rigidité (clou) peut tripler le volume utilisé par rapport à l'utilisation d'une liaison à forte rigidité (connecteur) ; ceci indépendamment de la densité du bois. Dans ce cas, la diminution de la densité de 0,45 a 0,32 double le volume de bois nécessaire indépendamment du type de liaison utilisé. L'influence de la densité du bois sur sa durabilité a été analysée. En général, le bois à faible densité n'est pas affecte, au niveau de son utilisation, en ce qui concerne : la dégradation biologique (insectes et champignons), le traitement et la tenue au feu. La densité du bois n'a pas une influence très marquée sur les pertes volumiques apres séchage. La quantification des défauts provoqués par le séchage n'a pas été réalisée.
Utilization in wooden structures of low-density conifers : technological consequences of extreme silvicultural treatment
Pas de résumé disponible.