Thèse soutenue

Etude de nouveaux facteurs permettant une meilleure reproductibilité de la sporulation in vitro, de la production d'entérotoxine et étude du métabolisme carbone de Clostridium perfringens de type A
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Auteur / Autrice : Mathilde Decaudin-Meyer
Direction : Jean-Luc Tholozan
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie
Date : Soutenance en 1996
Etablissement(s) : Lille 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Une souche sauvage de clostridium perfringens de type A, nctc 8798, la souche 8-6 à germination lysozyme dépendante et la souche r3, revertant de la souche 8-6 ont été utilisées dans le but d'étudier les conditions de libération de l'entérotoxine et le métabolisme carbone au cours de la croissance et de la sporulation. Dans un premier temps, les conditions optimales de sporulation ont été déterminées à partir de trois milieux de culture spécifiques ou non de la sporulation. Aucune sporulation n'est obtenue sur le milieu ds alors que 90 à 100% de spores sont observées de façon reproductible pour chaque souche sur le milieu défini d. Par ailleurs, un taux très variable de sporulation est obtenu sur le milieu bcyt. L'entérotoxine dosée sur chaque milieu est détectée jusqu'à 0,04 mg/ml selon les souches. Quels que soient la nature du milieu de sporulation, la nature du substrat carbone et l'état physiologique de la cellule, les trois souches possèdent le même métabolisme carbone mais présentent des flux de carbone différents ; le CO2 et l'acétate constituent toujours les produits majeurs de fermentation. La nature du troisième métabolite détecte en quantité non négligeable dépend de la source de carbone. Par ailleurs, le CO2, le formiate, l'acétate, l'éthanol, le propionate et le propanol sont produits plus abondamment au cours de la sporulation ; par contre, pendant leur croissance, les souches produisent plus de butyrate alors que les autres métabolites sont libérés en moins grande quantité. Dans tous les cas, la concentration d'entérotoxine produite est fonction du nombre de spores obtenues sur le milieu choisi et les variations métaboliques n'influencent pas la production d'entérotoxine par les souches de cl. Perfringens. De plus, la souche 8-6 semble posséder une capacité à sporuler et un métabolisme carbone différents des 2 autres souches