Thèse soutenue

Stabilité de la zone non soutenue dans le creusement de tunnels en terrains meubles sans pressurisation : Approches expérimentales et numériques.

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Auteur / Autrice : Thierry Ciblac
Direction : Hervé Di Benedetto
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie civil
Date : Soutenance en 1996
Etablissement(s) : Lyon, INSA
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Mécanique, Energétique, Génie Civil, Acoustique (Villeurbanne2011-....)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Ecole nationale des travaux publics de l'Etat (Vaulx-en-Velin, Rhône ; 1975-....)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le creusement de tunnels en souterrain sans pressurisation implique que le front de taille ainsi que les parois restent sans soutènement pendant un certain temps. Aussi, la maîtrise de la stabilité de la zone non soutenue et des tassements liés à l'excavation constitue un enjeu capital, particulièrement en terrains meubles. Afin d'étudier la stabilité de cette zone caractérisée par sa longueur (longueur libre) et par sa hauteur (hauteur libre), une approche numérique et une approche expérimentale sur modèles réduits ont été élaborées. Le modèle numérique est basé sur un calcul à la rupture considérant un mécanisme de rupture tridimensionnel. Il permet le calcul de coefficients de sécurité au niveau du front de taille et des cotés latéraux en fonction des longueurs et hauteurs libres, et prend en compte l'effet d'arc-boutant dans le terrain de couverture. Ce modèle, comparé aux méthodes de calcul à la rupture existantes, montre son plus large domaine d'application et des résultats plus conformes au comportement de tunnels réels. L'approche expérimentale a été menée sur deux appareils de tailles différentes, le terrain étant modélisé par un matériau équivalent composé par un mélange de sable et de kaolin, respectant les règles de similitude. Les essais réalisés sur les deux modèles d'échelles différentes ont mis en évidence des mécanismes de rupture en accord avec les hypothèses du modèle numérique. Par ailleurs les résultats sur le grand modèle concordent quantitativement avec les analyses numériques, et laissent penser que ces approches expérimentales et numériques représentent correctement les phénomènes réels.