Thèse soutenue

Controle du couple d'une machine asynchrone pour la traction ferroviaire à moyenne et grande vitesse : transitions des modes de commandes et de MLI

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Auteur / Autrice : Catherine Pelissou
Direction : Daniel Roye
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie électrique
Date : Soutenance en 1996
Etablissement(s) : Grenoble INPG
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'électrotechnique (Grenoble1980-2006)
Jury : Président / Présidente : Jean-Claude Sabonnadière
Examinateurs / Examinatrices : Bernard de Fornel, Claude Iung, Jean-Claude Alacoque

Résumé

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Lors de la présente étude, nous avons conçu et réalisé une structure de contrôle synchrone du couple et du flux d'une machine asynchrone dans le domaine des moyennes et hautes vitesses. En effet, sur cette plage de vitesse le contrôle vectoriel par flux orienté n'est pas actuellement utilisable. Cette structure est associée à différents modèles de MLI, également synchrones. Les limitations imposées par l'onduleur ne permettant plus un fonctionnement asynchrone, à fréquence fixe, pour l'ensemble de la commande. La conception de cette commande s'est appuyée sur une modélisation de la machine qui a aidé à comprendre le fonctionnement et qui a donné les moyens nécessaires pour le calcul des réglages. Cette commande, unique sur la plage de fonctionnement moyenne et haute vitesse, est synchrone, ce qui permet de rendre inobservables les oscillations du couple instantané. A haute et moyenne vitesse, le couple est contrôlé directement (contrôle direct du couple) à partir d'une estimation du couple des fondamentaux. De plus à moyenne vitesse, l'amplitude du flux rotorique est aussi contrôlée. Les changements de modes de commandes et de MLI ont conduit à étudier des phases de transitions avec comme critère principal l'avance régulière du vecteur flux statorique afin de réduire les transitoires de couple. Pour les contrôles du flux et du couple, différents types d'escamoteurs capables de fournir les valeurs des grandeurs à régler ont été conçus et comparés. Des tests en simulation ont été effectués sur le moteur du "TGVNG" et ont donné des résultats satisfaisants