Liens entre maitrises phonologique et morpho-syntaxique orales et niveaux de lecture chez les pré-adolescents
Auteur / Autrice : | Christine Gaux |
Direction : | Jean-Émile Gombert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Etude de l'Apprentissage et du Développement (LEAD) (Dijon1989-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Marie Duru-Bellat, Marie-France Ehrlich, Michel Fayol, Jean-Émile Gombert |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette recherche examine les liens entre les capacités métalinguistiques, phonologiques et morpho-syntaxiques, et la lecture chez les pré-adolescents. La partie théorique explique comment concevoir les interactions entre ces capacités métalinguistiques et la lecture au cours du développement de la lecture et discute des paradigmes utilises pour évaluer ces capacités métalinguistiques. La partie empirique présente une étude longitudinale exploratoire réalisée de la 6eme à la 3eme et une étude portant sur 83 élèves de sixième. Elles examinent les relations entre : 1 des épreuves phonologiques (segmentation, suppression, permutation portant sur les unités syllabiques, phonémiques, attaque et rime et morphèmes) et morphosyntaxiques (répétition, jugement, correction, localisation, explicitation, réplication d'agrammaticalités morphémiques et d'inversions de l'ordre des mots, et localisation de la fonction des mots) et 2 des indicateurs de lecture (texte, mots et non-mots, compréhension). Des analyses de régression montrent que les contributions des capacités phonologiques sont plus fréquentes avec la reconnaissance des mots qu'avec la compréhension, les contributions des agrammaticalités morphémiques sont plus fréquentes avec la compréhension et les inversions de l'ordre apparaissent uniquement avec la compréhension. Une étude comparative de quatre groupes de lecteurs montre que : 1 les collégiens faibles décodeurs-compreneurs présentent des déficits dans les aspects phonologiques et morphosyntaxiques par rapport aux bons décodeurs-compreneurs. 2 les faibles décodeurs de niveaux de compréhension différents se distinguent essentiellement sur les aspects morphosyntaxiques et 3 les faibles compreneurs de niveaux différents en décodage sur les agrammaticalités morphémiques.