Auteur / Autrice : | Cheikné Danthioko Houmani |
Direction : | Jacques-Philippe Saint-Gérand |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Linguistique |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Clermont-Ferrand 2 |
Résumé
Notre thèse comprend deux grandes parties. La première tente, grâce à un examen rétrospectif des recherches antérieures aux nôtres, de trouver d'une part des outils de description rigoureux et d'autre part des pistes en vue de rendre fort plausibles nos hypothèses sur l'origine des formes erronées rencontrées dans notre corpus. Dans le premier cas, nos emprunts se font essentiellement à la grammaire textuelle et consistent, entre autres, en l'élargissement grâce à la notion de cohérence textuelle, du champ de la syntaxe à des phénomènes linguistiques jusqu'alors considérés comme relevant du domaine de l'inanalysable (chaînes de référence, progression thématique, bases temporelles, etc. ). Dans le second, nous tentons d'identifier les principales sources d'erreurs. Celles-ci consistent principalement en la surcharge cognitive, en l'enseignement précoce de la variété littéraire et en la maîtrise imparfaite du type de texte induit par la consigne. Quant à la seconde, elle fait, après une analyse fine de nos données linguistiques, des suggestions en vue de transformer les pratiques correctives des enseignants, notamment ceux du Mali. Notre préférence pour l'évaluation formative s'inscrit dans cette optique. Il s'agit d'amener l'enseignement à partager son pouvoir avec l'apprenant afin que ce dernier puisse trouver des points de repère susceptibles de l'aider à s'autocorriger, voire à réécrire ses productions linguistiques. Nos résultats offrent donc une base solide de coopération aux principaux participants à l'acte pédagogique