Thèse soutenue

Les rides prerifaines (maroc) et leurs bordures : etude geomorphologique et cartographique

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Auteur / Autrice : MOHAMMED DRIYEF
Direction : Roger Lambert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance en 1995
Etablissement(s) : Toulouse 2

Résumé

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"les rides prerifaines" est le terme decrit et defini par f. Daguin en 1926, pour designer la region de l'avant pays sud-rifain, exprimant a la fois un ensemble de volumes montagneux en formes de plis souvent escarpes et un ensemble de reliefs tantot colineen tantot tabulaire. Structurellement, cette region est situee a la limite de deux domaines differents : le rif , chaine geo-synclimale au nord et le moyen atlas, chaine intracratonique au sud. Elle presente des reliefs modeles dans les terrains jurassiques qui dominent la plupart des depressions ou affleurent les formatons miocenes, pliocenes et quaternaires. Le paysage morphologique nous laisse opposer trois grands domaines : * domaine de basses montagnes et des collines qui constitue les ensembles structuraux traduisant la diversite du modele et les contrastes lithologiques responsables de la mise en place de plusieurs formes d'accumulation detritique sur les bas de versants, et de l'apparition de diverses formes d'erosion. * domaine des piedmonts, marque par ses langs et larges glacis d'encroutement et de depots conglomeratique villafranchiens, definis saisiens et regreguiens. * domaine des principales vallees entourant les rides, qui se caracterisent par l'etagement de leurs terrasses plus au moins regulier (du saletien au rharbien). Les depots de terrasses sont examines chronologiquement suivant leur structure et leur repartition. Les manifestations de la dynamique actuelle sont multiples. Elles se traduisent par une multitude de formes complexes passant par les eboulements, les coulees et loupes de soluflixion, au ravinement (bad lands). La predominance des roches tendres, les contraintes climatiques et l'action anthropique sont les principaux facteurs de cette dynamique, sans exclure l'impact plus decisif de l'erosion areolaire