Thèse de doctorat en Études germaniques
Sous la direction de Denis Goeldel.
Soutenue en 1995
En obtenant en 1990 l'entree en vigueur progressive de la semaine de 35 heures dans les principales branches de l'industrie allemande, la condederation allemande des syndicats - deutscher gewerkschaftsbund (dgb)-confirme sa grande influence sur le systeme politique et economique de la republique federale d'allemagne. Ce resultat est d'autant plus etonnant qu'il est acquis sans perte de salaire, en pleine crise economique marquee par l'explosion du chomage, face a un gouvernement de centre droit et contre l'avis des experts et du patronat. La recherche, la description et l'explication de la realite syndicale allemande et la causalite singuliere de ce pouvoir font l'objet de cet ouvrage. Dans le prolongement de la defaite du 3ieme reich, la reconstituion des syndicalts, l'elaboration des relations industrielles fondees sur l'autonomie tarifaire et la codecision dans l'entreprise (tarifautonomie unbd mitbestimmung), la conception du modele economique et sa composante sociale (soziale marktwirtschaft), engendrent de nouvelles formes d'organisation. Comme la vigueur du developpement economique et la culture politique des acteurs de ces reformes, elles expliquent l'etonnant pouvoir des syndicats en r. F. A. L'action concertee (konzertierte aktion), instituee par le gouvernement de "la grande coalition" (19661969), l'instensifiera. L'accroissement des effectifs, le patrimoine du dgb, ses moyens materiels, intelletuels et institutionnels, ses rapports avec les pouvoirs publics, corroborent sa
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