Thèse soutenue

Contribution a l'etude des fluctuations de faible amplitude en cosmologie : application aux grandes structures et au rayonnement infra-rouge
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : ERIC HIVON
Direction : F. BOUCHET
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Terre, océan, espace
Date : Soutenance en 1995
Etablissement(s) : Paris 11

Résumé

FR

J'ai compare les predictions de l'approche perturbative lagrangienne du premier ordre (approximation de zeldovich) et du second ordre (l2) aux simulations numeriques n-corps dans le cas de fluctuations gaussiennes d'indice spectral -2 et -1. Le lissage des conditions initiales ameliore nettement les performances de ces approximations et je montre que l'echelle de lissage initial optimale est celle qui maximise la variance du contraste de densite final. Dans le regime non lineaire, l2 s'avere plus performante en ce qui concerne la statistique du contraste de densite, particulierement si la comparaison est faite a variance egale, et la description du champ de vitesse. J'ai utilise l2 pour calculer le moment d'ordre trois renormalise s3z du contraste de densite dans l'espace des decalages spectraux, ainsi que sa transformee de fourier, le bispectre. Je montre que s3z est quasiment insensible aux parametres cosmologiques omega et lambda et constitue donc un moyen robuste de caracteriser la statistique des grandes structures. Le calcul du bispectre permet d'envisager la mesure du facteur de biais a grande echelle a partir de catalogues de galaxies. A partir du calcul des premieres corrections non-lineaires de la variance, confirme par des simulations n-corps, nous montrons que la puissance relative des perturbations a petite et grande echelle influence fortement l'evolution des structures (previrialisation). Dans le cadre de la theorie perturbative eulerienne la fonction de distribution de la divergence de la vitesse depend de omega mais pas du biais spatial. Nous montrons entre autres que la mesure de omega a partir du champ de vitesse est possible lorsque seules les vitesses radiales des galaxies sont accessibles. J'ai simule la contribution des galaxies lointaines aux fluctuations du ciel infrarouge et millimetrique, et j'ai etudie leur influence sur la mesure des anisotropies du fond cosmologique ainsi que leur observabilite par les satellites iso et cobras/samba